

Le 26 avril 2022, un rassemblement a été organisé à Langoat pour dénoncer cette usine à cochons. Retour en images sur cette belle mobilisation :
Le recours est déposé depuis 2022
Délivrée sur la base d’une étude d’impact contestable, l’autorisation préfectorale d’extension de l’élevage porcin à Langoat (22) fait aujourd’hui l’objet d’un recours auprès du tribunal administratif de Rennes. Sauvegarde du Trégor Göelo Penthièvre, Eau et rivières de Bretagne, la Fédération Glaz’ Natur et un collectif citoyen sont tous représentés par l’avocate Hermine Baron. Nous contestons la légalité de l’arrêté préfectoral autorisant la ferme-usine de Langoat, à développer sa production en passant de 15 620 porcs charcutiers produits par an à 22 500.
Cette extension, c’est encore plus de pollution des cours d’eau, de la nappe alimentant le captage en aval, encore plus d’ammoniac à respirer, d’algues vertes sur notre littoral, plus d’eau prélevée dans la nappe, d’industrialisation et de maltraitance animale.
Cette action est soutenue par le Collectif Bretagne contre les fermes-usines, la Confédération Paysanne et Halte aux marées vertes.
Où en sommes nous aujourd’hui ?
La bataille juridique est en cours : la préfecture, épaulée par le pôle juridique interministériel et l’avocat de l’exploitant, ont produit des mémoires auxquels nos équipes répondent point par point. Nous sommes engagés dans un bras de fer juridique et notre avocate est au travail.
Bientôt, des nouvelles de l’action juridique et de nos enquêtes…
OBJECTIF : ANNULATION DE L’EXTENSION !
Comment aider ?
Participez à la cagnotte pour renforcer notre action juridique
[Le bon conseil : vous pouvez ajuster le pourboire à la plate-forme à 1€ en choisissant « autre » à la place de 15%]
L’actu du dossier :
Des failles dans le dossier
Nous avons analysé le plan d’épandage du projet d’extension de la porcherie. Que de surprises !
Le bureau d’étude qui a produit le document, a oublié quelques détails en cartographiant le plan d’épandage : des habitations, oups : oubliés; des cours d’eau, oups : oubliés; des sources là encore oubliées… Le résultat, c’est que les distances d’éloignement réglementaires ne sont pas respectées. Il se trouve que c’est ce même bureau d’étude qui avait « oublié » un cours d’eau sur un plan d’épandage à Priziac. Le Tribunal Administratif n’avait alors pas hésité à annuler l’arrêté d’extension de la porcherie concernée. On s’achemine vers le même scénario pour la porcherie de Langoat ? L’exploration continue avec le concours de notre avocate.
Merci à toutes et tous pour vos dons ! Bravo pour ce début de campagne et n’hésitez pas à partager autour de vous pour démultiplier le mouvement !
A bientôt,
Le Collectif.
